Immobilier
4 min de lecture
Publié le 15/01/2019
Par Alexandre BROCHOT
Comment atteindre rapidement 40% de réservation sur ses programmes immobiliers ? Nous vous donnons les clés du succès !
La commercialisation des programmes immobiliers d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle des années 1990. En 30 ans, le métier de promoteur a dû s’adapter, comme beaucoup de professions, à l’arrivée d’internet et à son impact sur la relation client.
A l’ère du numérique et de la communication instantanée, le client a désormais pris le pouvoir en devenant maître de sa consommation : il teste, juge, commente, compare, donne son avis… Il a muté en une nouvelle entité : le « consom’acteur ».
Il est donc devenu essentiel d’être à son écoute, de s’adresser à lui personnellement, en étant au plus proche de ses besoins.
Le plan de commercialisation, consistant à obtenir une proportion importante de contrats de réservation de logements, est l’axe majeur de tout programme neuf. De sa réussite dépend la continuité du projet. En moyenne, les banques sollicitées pour financer la construction ne s’engagent qu’à l’obtention de 40% de réservation. Ce pourcentage est un gage de succès du projet avant même tout démarrage des travaux.
Il permet également au promoteur d’obtenir la GFA (Garantie Financière d’Achèvement), délivrée par la banque. Car en effet, ces contrats de réservations ont de fortes chances de devenir des VEFA , actes authentiques pour lesquels cette garantie est obligatoire.
Il s’agit donc de lancer une vaste opération de séduction pour attirer le prospect. Et le meilleur endroit pour l’atteindre est très clairement la toile ! Avant de se déplacer jusqu’à la bulle de vente, la personne à la recherche d’un logement neuf va préalablement se renseigner en ligne.
Que va-t-elle trouver sur internet ?
Tous ces aspects doivent être impérativement maîtrisés de telle manière que le commercial en bulle de vente ne rencontre que des prospects « chauds ».
De ce fait, négliger cette nouvelle donne serait une erreur fatale pour la viabilité du programme immobilier. Mais un consommateur averti en valant deux, le travail restant n’en demeure pas moins ardu. Car ce nouveau client a une idée extrêmement claire de ce qu’il souhaite.
L’évolution du mode de consommation a bien évidemment touché le secteur immobilier malgré son apparente immutabilité. Le consommateur a exprimé de nouvelles attentes liées à son mode de vie et à son confort qui passent par un recentrage sur son foyer.
Ainsi, la technologie a intégré le bâtiment pour offrir de nouvelles façons de vivre, où l’automatisation de certaines tâches facilite la vie des occupants. Les usages sont de plus en plus innovants, mais le top 3 des objets connectés (IoT) reste :
Les futurs acquéreurs souhaitent vivre dans un environnement éco-responsable, qui respecte la biodiversité. Il ne faut certainement pas négliger l’impact environnemental du bâtiment. De l’immeuble autonome aux espaces cultivés en copropriété, les idées foisonnent et les constructions se transforment en zones vertes.
Mis à part cet aspect « écolo », la situation géographique du bien est également centrale : par rapport aux transports, aux accès, aux services, à la connexion internet…
Le potager partagé s’inscrit parfaitement dans ce besoin de retour au collectif, passant par le partage et l’entraide. Au-delà de l’immeuble lui-même, le quartier évolue vers un habitat participatif où l’on peut accéder à des services dédiés pour le bien de tous les habitants de ces logements neufs « nouvelle génération » :
On peut donc dire que le plan de commercialisation immobilier ne consiste plus à seulement vendre des logements neufs ; il doit proposer un projet qui s’inscrit dans un mode de vie.
La question de la notoriété sur internet est un aspect souvent négligé à tort par les promoteurs immobiliers quand ils amorcent leur commercialisation. Le bâtiment, la construction, les matériaux semblent si éloignés de l’univers du numérique. Et pourtant…
La transformation digitale est protéiforme selon les secteurs d’activités. Mais la communication digitale est, quant à elle, un vecteur commun à tous.
Que dit-on de l’entreprise ? Comment gère-t-on des avis négatifs ? L’e-réputation a sans conteste un impact sur le programme immobilier. Il est donc préférable d’avoir une bonne image de marque vis-à-vis des clients potentiels et, par-dessus tout, d’éviter le « bad buzz ». Car les futurs acquéreurs, face à un processus d’achat anxiogène, recherchent des professionnels en qui ils peuvent avoir confiance. Il paraît évident que l’on n’achète pas un logement comme on fait ses courses au marché…
La luminosité est l’un des critères les plus importants dans la décision d’achat pour un logement. La start-up Solen l’a bien compris, elle met à disposition des promoteurs immobiliers une solution d’aide à la commercialisation pour mettre en valeur la luminosité de leurs programmes. Leur bureau d’étude calcule la luminosité de chaque pièce de chaque logement du programme en prenant en compte tous les éléments qui peuvent la faire varier : bâtiments en vis-à-vis, données météo, position GPS, surface des pièces, taille, orientation des fenêtres, végétation, masques proches etc.
Lorsque l’étude est faite, les données sont mises en avant sur la plateforme Solen où les futurs acquéreurs peuvent se projeter dans leurs futurs logements. Ceci pourrait bien être un élément déclencheur pour commercialiser plus rapidement ses programmes résidentiels !
Le meilleur moyen pour soigner son image est bien sûr la satisfaction client. Mais pour les mécontents, il faut pouvoir répondre et s’expliquer pour atténuer les avis négatifs. Le promoteur immobilier, porteur d’une image le plus souvent négative, doit être reconnu pour son professionnalisme et son sérieux.
Aussi, apporter des explications aux clients et faire preuve d’empathie consiste à montrer qu’on est à l’écoute : c’est à cette occasion que les réseaux sociaux se transforment pour devenir des SAV en ligne. Internet devient un espace d’échange, clair et immédiat, où l’image de marque se construit… et favorise la signature de VEFA !
Si l’on devait résumer les nouveaux enjeux du plan de commercialisation immobilier en un seul, ce serait « démontrer qu’on a compris l’acquéreur parce qu’on est à son écoute ».
Chaque client se sentira alors unique, choyé dans l’individualité de ses besoins et de ses attentes par une entreprise perçue comme moderne : une entreprise qui vit avec son temps.
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