La loi ALUR a intégré dans le contrat de bail type les notions d’immeuble collectif et individuel. Ces notions, qui ont des incidences sur les obligations des occupants sur le respect des règles de vie des immeubles, doivent être connues par les bailleurs.
Le logement collectif est un logement situé dans un bâtiment ou immeuble collectif dans lequel sont regroupées au moins deux habitations desservies par des parties communes, telles qu’un hall d’entrée, des escaliers, un ascenseur ou un sous-sol. Il s’oppose naturellement aux bâtiments individuels, c’est-à-dire les maisons, même si celles-ci font parties d’un lotissement.Ces derniers, même superposés à d’autres habitations, restent individuels dans la mesure où ils ne sont pas liés par des parties partagées entre les propriétaires.
La construction de logements collectifs par des promoteurs concerne le plus souvent des résidences en copropriété. Ces logements neufs ne sont pas tous seulement destinés à des bâtiments collectifs d’accession à la propriété. Certaines constructions neuves de logements collectifs ont un propriétaire bailleur unique, tel qu’une Foncière, qui les propose à la location. Dans certains cas ce propriétaire est un office public qui loue des logements sociaux.
On parle également d’« habitat collectif »lorsque ces habitations s’inscrivent dans une politique de logement et d’aménagement du territoire. Aujourd’hui, les immeubles collectifs sont pensés par les architectes comme des lieux de vie. Des espaces de mutualisation voient le jour au sein de ces bâtiments, avec des commerces de proximité et des espaces de partage tels que jardins ou salles communes.
Pour les programmes qui avaient vu le jour dans le but de faire face à la crise du logement, de vastes programmes de réhabilitation sont lancés sur ces logements collectifs anciens. Portant notamment sur l’amélioration de leur performance énergétique(travaux sur les toitures et les étanchéité).